Critique de Polar. « Après les chiens », de Michèle Pedinielli

Ghjulia Boccanera dites Diou, la détective niçoise en scoot, revient pour un deuxième roman. Elle continue de nous balader dans les rues de Nice et des alentours. On retrouve les personnages de son 1er opus auxquels va venir se greffer cette nouvelle histoire.

On retrouve l’humour, l’humanité de Diou, la socca (sorte de crêpe à la farine de pois chiche : excellent), les petites rues de Nice. Mais pas que… Nous sommes dans un polar quand même !

Cette fois c’est la découverte du corps d’un Erythréen qui va occuper Diou. C’est aussi la disparition d’une jeune fille. La route des réfugiés qui fuient la terreur va se croiser avec le récit de celle des juifs fuyant le nazisme. A cette époque ceux qui aident sont des héros. Aujourd’hui ils sont traînés devant les tribunaux. Changement d’époque mais pas changement de lieu. On saute toujours à cloche pied au dessus de la frontière.

Une écriture fluide et piquante mais aussi drôle et chaleureuse, comme un antidote au duo Estrosi-Ciotti.

Un vrai plaisir mais on n’est pas surpris car la dédicace du livre annonce la couleur : « Aux solidaires de la vallée de la Roya, d’Italie, de Nice, du Briançonnais et d’ailleurs ».

Thierry

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