Cette année le 1er mai se tient dans une situation particulière : celle de l’épidémie de Covid-19 et du confinement.
Ce contexte empêche la tenue des manifestations traditionnelles. Le risque sanitaire, pour nos vies, serait trop important.
Mais les raisons de manifester notre colère sont toutefois grandes. Face à la crise économique et sociale qui s’annonce notre camp doit s’organiser et montrer sa détermination à se battre.
C’est pourquoi nous appelons les gilets jaunes, celles et ceux qui se sont battuEs contre la réforme des retraites, contre le réchauffement climatique, contre les violences faites aux femmes, contre les réformes de l’éducation nationale, en solidarité avec les migrantEs, toutes celles et tous ceux qui pensent que l’on ne pourra pas recommencer comme avant, qui se sentent concernées, à sortir dans la rue le vendredi 1er mai à 12h.
Avec une pancarte, un autocollant ou autre, chaque personne peut faire son activité physique d’une heure, à moins d’1 km de chez lui ou elle, comme une manifestation ; mais seulE.
Nous n’avons pas à payer la crise que les capitalistes ont causé : nous prenons la rue aujourd’hui comme nous pouvons… comme les prémisses des grandes manifestations et grèves que nous organiserons demain.
Poitiers, le 23 avril 2020.
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