Alors que la mobilisation contre les méga-bassines prend de l’ampleur, la préfecture des Deux-Sèvres a pris la décision d’interdire la manifestation prévue le 29 octobre à Sainte-Soline.
Deux visions antagoniques de l’agriculture s’opposent. Celle de la FNSEA et des grands propriétaires terriens, qui pensent que le productivisme, les cultures intensives, le saccage des sols et des animaux sont une solution. La nôtre, celles des opposantEs, qui considèrent qu’il faut une rupture avec le capitalisme productiviste, pour une agriculture biologique, respectueuse des sols, des nappes, des rivières, des humains et des animaux, autrement dit du vivant.
L’État se place une fois de plus au service de l’agrobusiness. Comme lorsqu’il avait mis sous écoute des membres de « Bassines, non merci » . Comme en mars dernier où des milliers de CRS avaient été déployés pour empêcher les actions du collectif, dont une manifestation rassemblant 7000 personnes. Mais ils n’avaient rien pu empêcher et nous avions pu défiler.
Aujourd’hui encore, nous ne voulons pas céder à la pression. Le droit de manifester existe. Et notre opposition est légitime. L’interdiction de la préfecture, démonstration par l’exemple du cours autoritaire du pouvoir, donne encore plus de raisons de se mobiliser. Des centaines de personnes occupent déjà le lieu de la manifestation et le chiffre va gonfler jusqu’à samedi.
Le NPA réaffirme son opposition aux méga-bassines et son soutien aux collectifs en lutte. Nous condamnons l’atteinte portée au droit de manifester.
Malgré l’interdiction, les militantEs du NPA, comme lors des dernières mobilisations, seront présents le samedi 29 octobre et certainEs sont déjà sur place.
Philippe Poutou, qui est venu à Épannes et à Saint-Sauvant, qui a rencontré le collectif « Bassines, non merci » à Longré et à Poitiers, sera également présent.
Toutes et tous ensemble, soyons des milliers contre les méga-bassines et pour affirmer que l’on ne nous enlèvera pas le droit de manifester !
Le 26 octobre 2022
il ne faut pas que les bassines soient l’arbre qui cache la forêt.
La guerre de l’eau est déclarée.
Et un autre front de combat est à mener contre le gaspillage de l’eau par la centrale nucléaire de Civaux alors que le débit de La Vienne est en baisse chaque année.
J lUc Herpin