Dès le mardi 18 au matin, plusieurs lycées du département étaient bloqués. À Poitiers, Victor Hugo et le Bois d’amour, mais aussi du LP2I à Jaunay-Marigny. A Châtellerault, Marcelin-Berthelot a vu les lycéen·ne·s se mobiliser à 200. Si ces mouvements dans la jeunesse sont liés à la mobilisation intersyndicale du jour, ne serait-ce que par rapport au climat général de lutte en France, c’est avant tout contre Parcoursup et la contre réforme du BAC que se sont mobilisé·e·s les lycéen·ne·s. Il n’y a en revanche pas eu ni blocage ni participation significative des étudiant·e·s aux diverses initiatives.
À noter également une action organisée par la CGT de « péage gratuit » et de distributions de tracts. Action qui est désormais devenue quasi systématique lors des différentes journées de lutte.
Niveau grève, outre les salarié·e·s de la centrale de Civaux, une mobilisation de cheminot·e·s avait aussi lieu avec tracts et banderole dénonçant la privatisation des trains TER par la région. À noter aussi une grève chez Safran, le rassemblement du châtelleraudais avait d’ailleurs lieu le matin devant l’usine où plusieurs délégations d’autres entreprises étaient au rendez-vous, rassemblant quelques centaines de personnes.
À 12h, devant la préfecture, 600 personnes étaient présentes. Quelques secteurs mobilisés de façon plus importante, comme les travailleur/ses de l’énergie (dont la Sorégie et la centrale), de l’éducation nationale, les territoriaux…
La bonne nouvelle est l’arrivée de lycéen·ne·s dans la lutte mais cela va-t-il se transformer en mouvement de jeunesse ?
Puis la manifestation s’est dirigée à 14h devant le rectorat, à l’appel des syndicats de l’éducation nationale pour dénoncer les attaques sur le lycée professionnel.
À 16h, une assemblée générale, appelée et relayée au moins par la CNT et Solidaires, était organisée et à rassembler quelques dizaines de personnes.
Une journée qui peut être utile pour construire les suites !
Continuons le combat.
Tout est à nous.