Venue de Philippe Poutou à Poitiers

Hier, notre camarade et porte-parole du NPA Philippe Poutou était à Poitiers.

Dès le matin il était sur France Bleu Poitou, alors que le déclenchement de l’article 49.3 pour la réforme des retraites n’avait pas encore été annoncé. Et il faut dire que cette annonce, comme partout en France, a relancé la mobilisation qui était déjà bien forte ! À 17h30, plus de 1000 personnes se sont rassemblées devant la mairie puis sont parties en manifestation. Vers la Porte de Paris, nœud de circulation majeur de la ville, un blocage a eu lieu et a paralysé toute la ville alors que des feux de poubelles ont montré la détermination et la colère des manifestantEs.

Dans le même temps, Philippe et quelques camarades rencontraient les résidentEs et les salariéEs de la résidence autonomie Edith Augustin et de la crèche familiale menacées de fermeture par la municipalité EELV-PCF-Génération.s. L’accueil fût excellent : entre les personnes âgées et les cgtistes, la mayonnaise prend : lorsque nous sommes partis, il y avait un début de chorale pour apprendre… l’Internationale !

À 20h le meeting commençait à la salle Timbaud (autre nom de résistant, comme Edith Augustin qui fût fusillée par les nazis) avec une salle pleine à craquer, où au moins 200 personnes sont venues, avec toute l’énergie de la manifestation qui se terminait tout juste ! Maryse, du NPA Poitiers, a su capter cette énergie pour faire chanter, applaudir, tout en présentant les invitéEs venuEs défendre des luttes diverses mais liées : une camarade de Réseau Education Sans Frontières contre la Loi Darmanin, deux camarades de « Bassines, non merci ! » contre l’agriculture productiviste, les syndicalistes de la mairie de Poitiers en lutte contre la casse des services publics, et bien sûr Philippe Poutou contre la réforme des retraites.

On le dit partout mais à Poitiers on l’a bien senti : l’utilisation du 49.3 peut représenter une faute politique pour le gouvernement. La jeunesse, très présente dans la salle, était déterminée ! Et si les jeunes mettaient le feu à la plaine ?

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