Ce n’est qu’au prix d’une longue bataille menée par la CGT que la fermeture de la résidence autonomie pour personnes âgées Édith Augustin a pu être évitée en 2023. Malheureusement, la crèche familiale, elle, a bien été fermée, sur décision du conseil d’administration du Centre Communal d’Action Sociale (CCAS) qui souhaitait faire des économies, alors que 44 enfants y étaient accueilliEs.
Ensuite ce sont les crèches collectives qui ont fermé pendant les 2 semaines correspondant aux vacances de Noël, au lieu d’une annoncée. Et cela continue depuis, laissant les parents dans la panade.
Les explications de la mairie et du CCAS ne sont pas acceptables. On a l’impression d’entendre n’importe quel patron qui parle d’absentéisme, de difficultés à recruter… mais qui ne songe pas un instant à améliorer les conditions de travail ni à augmenter les salaires pour résoudre les problèmes. Une solution pourtant simple et basique.
En se disant de gauche, une municipalité promet pourtant tout autre chose. Défendre et développer les services publics pour améliorer les conditions de vie des habitants devrait être son premier objectif.
Et il y a de quoi être inquiet pour l’avenir : l’opacité autour de la future station de traitement des eaux prépare-t-elle une nouvelle privatisation ?
Pour inverser cette tendance il faut, comme à Édith Augustin, se mobiliser pour que les crèches retrouvent un fonctionnement normal, et même amélioré, où les enfants, les salariéEs et les familles soient satisfaites. Mais aussi pour exiger d’augmenter les moyens et le nombre de places offertes car même avec les futures constructions prévues, il n’y aura pas de réponse suffisante à la demande existant sur le territoire.
Pour des services publics adaptés en quantité et en qualité, mobilisons-nous !
Pour nos enfants comme pour nos aînéEs, pour nos conditions de vie et notre environnement, mobilisons-nous !
Communiqué du NPA 86 – Poitiers, le 26/01/2024
Ci-dessous, le courrier du CCAS reçu par les parents d’enfants gardéEs dans les crèches collectives :