Le réchauffement climatique et plus globalement l’ensemble des crises écologiques nous obligent à prendre au sérieux les enjeux écologistes dans notre programme politique.
Il ne s’agit plus uniquement de répondre aux besoins sociaux des populations : il y a aussi nécessité de penser à sauvegarder notre écosystème, condition sine qua non à une politique sociale et démocratique.
Autrement dit : il n’y aura pas de socialisme sans écologie. Tout comme il n’y aura pas d’écologie sans socialisme. « Fin du monde, fin du mois, même système, même combat !« .
Ce slogan résume assez bien l’enjeu. Parvenir à répondre à l’ensemble des besoins et donc à cibler le problème commun.
Ce problème c’est le capitalisme et son mode de production insensé dont le seul but est la production de biens afin d’enrichir une minorité de riches.
Nous pensons au contraire qu’il faut produire seulement ce dont nous avons besoin et en finir avec le superflu.
Nous vivons dans un monde qui meurt de trop produire des choses inutiles quand trop de personnes meurent de ne pas avoir l’essentiel.
Repenser l’économie, changer la vie
Des solutions existent. Elles nécessitent d’enlever le pouvoir des mains des capitalistes. Puis de tout remettre à plat.
La production doit être décidée démocratiquement par les producteur/trices et les habitant.e.s : de quoi a-t-on besoin ? Pourquoi ?
La production doit être la plus locale possible pour limiter les voyages de marchandises.
Il faut également en finir avec les marchandises nuisibles comme les produits toxiques, le nucléaire, les OGM, les emballages plastiques…
Pour cela nous devons changer la vie. La solution passe par la socialisation des biens. C’est à dire la mise en commun : des transports, de la nourriture, de la santé, de l’éducation, des outils… bref de toutes les choses utiles à la vie. Ces services publics doivent être financés par les impôts, et notamment ceux des plus riches qui en payent proportionnellement moins que les premières tranches imposables.
Les services doivent être gratuits : car lorsque l’on contribue à faire tourner la société, la société doit contribuer à nous faire vivre dignement. C’est pourquoi il y a urgence à réduire le temps de travail afin que chacun.e puisse travailler.
Bus gratuits, cantines gratuites, crèches gratuites… à Poitiers aussi il est possible de commencer à changer le monde, à changer la vie, par des comportements et des choix politiques collectifs.
C’est possible !
Réunion-débat ouverte au public
Le mercredi 22 janvier à 20h
Salle Timbaud de la Maison du Peuple (rue St-Paul)
Avec Christine Poupin, porte parole du NPA
Et Patrick Le Moal, militant pour les transports publics gratuits à Rouen
Pour qu’un tel programme soit présenté aux municipales, il nous faut encore trouver des candidats (il nous en manque!). Contactez-nous pour en être à l’adresse : contact@poitiersanticapitaliste.org