De Poitiers en Australie, et partout dans le monde, « changer le système, pas le climat » !

Nous étions une petite trentaine de personnes mercredi soir à notre soirée sur les crises écologiques et nos réponses politiques.


Avec Manon Labaye (notre tête de liste), Christine Poupin et Patrick Le Moal, nous avons pu faire un tour d’horizon, local et mondial, de la situation. D’abord en insistant sur l’urgence de la crise climatique. Les feux en Australie, mais aussi ceux au Groenland, en Amazonie, en Sibérie… pour ne citer qu’eux, sont symptomatiques d’un réchauffement global de la Terre. Ce réchauffement a des conséquences graves (des milliards d’espèces de plantes et d’animaux décimées ou tuées). D’autres phénomènes naturels violents sont à l’œuvre : tempêtes, typhons, sécheresses, canicules… donnant eux mêmes d’autres phénomènes, plus lents mais plus structurants encore, comme la montée des eaux, la désertification (au sens du développement des déserts).


Dans les villes la pollution n’est pas en reste. À Poitiers aussi.


Le fait que des milliers de voitures y circulent chaque jour, par exemple, a un effet direct sur nos vies. Les particules fines, issues des gaz s’échappant des voitures, sont une des sources principales de problèmes cardio-vasculaires mais aussi de cancers.


C’est une des raisons pour lesquelles nous proposons de mettre en place les bus gratuits à Poitiers. Sans attendre. En plus de les rendre gratuits, tout de suite et tous les jours, nous développerons la fréquence pour rendre ce moyen de transport plus efficace que la voiture. Nous consulterons la population pour mettre en place le réseau de bus qui réponde au mieux aux besoins.


Mais en plus de défendre des mesures locales, nous ne pouvons passer à côté de ce qu’il se passe partout dans le monde. Mettre en place les bus gratuits c’est montrer qu’une autre politique est possible, qu’un autre monde est possible. Et pour le mettre en place, cela passe par une implication militante du plus grand nombre, à Poitiers, en France, en Europe, et partout sur la Terre. Le capitalisme est incompatible avec l’idée d’un autre monde, écologiste, et social. Une société que nous nommons « écosocialiste ».


C’est ce que, avec Poitiers Anticapitaliste, nous voulons porter durant la campagne : le lien entre une situation locale et un monde global ; le lien entre propositions concrètes et lutte contre le capitalisme. Nous avons besoin d’une prise de conscience collective et individuelle qu’il faut faire la révolution pour changer le monde.

Prochain rendez-vous de campagne le mercredi 29 janvier dès 19h à la maison des 3 quartiers, pour un moment convivial de rencontre entre les candidat.e.s, les militant.e.s, les sympathisant.e.s, pour discuter des suites de la campagne !

Pour aller plus loin

Un texte de Daniel Tanuro : Mégafeux en Australie : un « tipping point » climatique, en live

Un texte de Michael Lowy : XIII Thèses sur la catastrophe (ecologique) imminente et les moyens de l’éviter

Un commentaire sur “De Poitiers en Australie, et partout dans le monde, « changer le système, pas le climat » !

  1. Bravo pour cette soirée. J’ai trouvé tout à fait judicieux l’association des deux intervenants et donc de leurs deux thèmes de prédilection : climat et transports gratuits.
    Super intéressant.

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