Ces derniers jours les médias nous ont parlé des 2500 jeunes qui ont fait la fête dans la nuit du nouvel an à Lieuron en Bretagne. Le premier flic de France, Darmanin, avec d’autres, n’ont cessé de s’épancher sur ces jeunes inconscients qui n’ont pas respecté le couvre-feu. Tout cela complaisamment relayé par les chaînes d’info. La chasse aux organisateurs est ouverte, 1600 jeunes ont été verbalisés. Une seule parole, la répression de la jeunesse qui en a marre du confinement où seuls les cours derrière un écran sont autorisés.
En parallèle, on nous a aussi montré ces belles familles qui sont allées passer leur réveillon qui à Dubaï, qui aux Maldives… Qui se sont retrouvées dans les restos, dans les boîtes de nuit, sans se soucier des gestes sanitaires, trop contentes de s’embrasser. Les commentaires étaient plutôt flatteurs. Merveilleux pour des semaines pouvant coûter jusqu’à 25 000 €. Quand on aime on ne compte pas ! Mais Darmanin n’a pas du regarder ces reportages car il n’y avait aucun flic à la descente des avions pour verbaliser ces inconscients.
Décidément le traitement de « l’inconscience » n’est pas le même en fonction de la classe sociale à laquelle on appartient. On le savait…
On en a marre des choix incompréhensibles d’un gouvernement à la peine qui n’a comme seule boussole, non pas la santé, mais l’économie. Marre d’un gouvernement de plus en plus autoritaire qui peaufinent son arsenal législatif répressif. Avec un résultat lamentable dans le domaine de la lutte contre la pandémie (les masques, les tests et maintenant les vaccins…) mais une répression qui augmente de jour en jour et des grandes entreprises qui profitent de la crise pour supprimer des emplois et licencier.
Il y a urgence a changer ce monde qui traite les personnes en fonction de leur compte bancaire.