Délib 13 : maison du peuple
Nous profitons de cette délibération concernant des syndicats pour revenir sur un sujet qui nous tient à cœur.
Il s’agit de la maison du peuple. Comme depuis plusieurs années maintenant, nous nous étonnons que les travaux n’est toujours pas été entamés pour rénover la salle Jouhaux. A Poitiers il est difficile d’avoir accès à une salle pour organiser des réunions publiques.
Dans une ville comme Poitiers une vraie maison du peuple doit avoir sa place. Ce doit être un lieu qui permet de recréer du lien social, et être un cadre pour l’organisation d’assemblées générales, de débats et de conférences.
Nous voulons voir à Poitiers une vraie maison du peuple digne de ce nom.
Délib 20 : RIFSEEP
La mise en place et l’extension du RIFSEEP est un véritable cheval de Troie pour renforcer l’individualisation des carrières et la subordination des agents au détriment du service public. C’est un coin de plus enfoncé dans le statut des fonctionnaires qui garantit pourtant l’indépendance et la neutralité des agents.
Ce nouveau système de modulation des primes favorise la performance individuelle au détriment de l’intérêt collectif pour l’exécution des missions auprès de la population.
De plus il est tout un symbole de la continuité des politiques de dépeçage des fonctions publiques. Voté sous Hollande il se met en place sous Macron. Nous combattons ces politiques de régression dans l’intérêt du service public et des agents qui y travaillent.
Délib 22 : marchés
Nous constatons que depuis quelques semaines il y a de moins en moins de commerçants présents aussi bien sur le marché Notdre-Dame que sur le marché des Courronneries. Nous nous demandons quelles en sont les causes.
Est-ce dû au coût des emplacements ? Est-ce dû à la concurrence ou encore à la baisse du pouvoir d’achat des acheteurs ? Ou y a-t-il une autre raison ?
Délib 29 et 31 : intervention sur le pb du logement à la demande du collectif D’ailleurs Nous Sommes d’Ici (DNSI)
Aujourd’hui, à Poitiers, de trop nombreuses familles sont obligées de dormir à la rue en l’absence des dispositifs suffisants que doit mettre en place l’Etat. Cette situation est insupportable et ne respecte même pas la loi qui dit que : «toute personne sans abri en situation de détresse médicale, psychique et sociale a accès à tout moment à un dispositif d’hébergement d’urgence» (art. L.345-2 -2 du Code de l’Action Sociale et des Familles).
Célibataires, femmes avec enfants, familles françaises ou immigrées on rencontre tous les cas de figure.
Parmi ces personnes de nombreux immigrés avec des statuts différents : mineurs non reconnus donc non pris en charge par l’ASE, demandeurs d’asile, débouté, avec ou sans OQTF (obligation à quitter le territoire français), etc. Des familles en France depuis plusieurs années avec des enfants scolarisés qui ne savent pas où elle vont dormir le soir même. Et ce n’est que grâce à la solidarité active d’associations et de plusieurs dizaine de personnes solidaires que cette situation n’est pas encore explosive.
Et cette situation ne peut laisser personne indifférent dans cette assemblée. A Poitiers il y a des logements vide. Alors Monsieur le maire réquisitionnez en quelques un pour que plus personne ne dorme à la rue à Poitiers ce soir.
Délib 56 : QF cantine
L’augmentation du nombre du tranches est plutôt positif mais il ne faut pas oublier que 22% des poitevin.e.s vivent sous le seuil de pauvreté. Pour vraiment réduire les inégalités, la gratuité pour tous pourrait être une solution.
Délib 57 : écoles privées
Lors du précédent conseil municipal, nous étions intervenu pour nous opposer au financement des écoles privées par la municipalité mais nous avions profiter de la délibération pour évoquer notre inquiétude concernant la loi Blanquer et la scolarisation obligatoire des enfants dès 3 ans.
En effet, avec cette mesure, les municipalités devront subventionner les écoles maternelles privées alors que jusqu’à maintenant seules les écoles primaires étaient subventionnées.
Visiblement notre inquiétude était justifiée puisque nous avons appris il y a quelques jours dans la presse que cette mesure coûterait à la ville de Poitiers 270 000 euros (en plus des subventions déjà versées).
Dans cette article la majorité s’inquiète également comme en témoigne les propos de Laurence Vallois-Rouet : « nous n’avons pas de budget extensible, cela veut dire des projets en moins pour les écoles publiques ».
Délaisser l’école publique au profit du privé, c’est exactement ce dont nous ne voulons pas.
Le budget éducation de la ville devrait être consacré à 100% aux écoles publiques pour que les conditions de travail et d’apprentissage soit les meilleures possibles. Notre vision de l’école et de ses buts correspond à notre projet d’une autre société, basée sur l’égalité, la justice et l’émancipation de tout.e.s.
Délib 71 : vidéosurveillance
La vidéosurveillance, rebaptisée « vidéo-protection », est présentée comme un moyen de lutter contre la délinquance qui, selon certains, envahirait nos rues.
Cependant comme le montre le sociologue Laurent Mucchielli, la vidéosurveillance n’est pas très efficace : « Peu de faits de délinquance entraînant une intervention policière et une interpellation sont détectés en temps réel. C’est rarissime mais, en revanche, très médiatisé quand c’est le cas, ce qui donne une impression d’efficacité ».
Mettre des caméras revient à déplacer le problème ailleurs dans la ville.
C’est du gaspillage d’argent public surtout comme ici où il s’agit d’installer des caméras dans un lieu privé.
Comme le disait Albert Camus : « Si l’homme échoue à concilier la justice et la liberté, alors il échoue à tout.«
Poitiers, la vidéo surveillance et le panoptiqueTélécharger
Délib 76 : RICM
Pas d’intervention mais vote contre la subvention.
Vous pourrez par ailleurs lire les interventions des autres élu.e.s du groupe « Osons Poitiers 2014 » dans lequel le NPA siège, ICI.