Alors que nous allons à nouveau atteindre des pics de chaleur sensationnels (plus de 40°C), la municipalité de Poitiers doit permettre aux habitant.e.s de vivre au mieux ce moment difficile.
La ville doit s’engager à donner des lieux de rafraîchissement aux habitant.e.s : verdissements (arbres, parcs, fleurs). Le centre-ville doit être replanté en arbre, tout comme la ZUP. Des fontaines doivent se développer pour rafraîchir l’air, des fontaines à eaux potables mises à disposition. Il faut baisser les prix des places de cinéma, mettre en place la gratuité des musées (lieux où il fait plus frais). Les piscines gratuites sont une nécessité, tout comme l’aménagement du Clain avec des lieux de baignade (ce qui nécessite une lutte contre la pollution)…
Dans le même temps, il faut limiter au maximum les voitures dans le centre-ville : pour cela la municipalité doit imposer les bus gratuits et l’augmentation de la fréquence (pour que les gens ne soient pas trop serrés dans les bus).
Jusqu’à maintenant, seules des mesures de restriction de la consommation d’eau sont à l’ordre du jour. Ce, alors que des champs sont toujours arrosés en pleine journée, en plein soleil, par des grands propriétaires terriens…
Nous pensons qu’outre la diminution de la consommation d’eau, il faut lutter pour le bien-être des populations, en particulier des populations les plus fragiles.
Les capitalistes et leurs alliés politiques, leur système de production et de consommation, sont responsables de la sécheresse et du réchauffement climatique. Seule une politique inverse à la leur, qui réponde aux besoins vitaux des personnes, en prenant soin de l’environnement et des hommes, sans logique de profit, est à même de nous sortir des crises sociales et écologiques. Les quelques propositions que nous formulons vont dans ce sens.
Poitiers peut commencer par montrer l’exemple !
L’urgence est là, et bien là, il faut agir !
Poitiers, le 23 juillet 2019