Tel était l’intitulé des autocollants distribués par les Centres Sociaux dans le cadre de la journée nationale de mobilisation lancée par la Fédération des centres sociaux et socioculturels de France et visant à interpeller les pouvoirs publics sur leur situation financière extrêmement fragilisée.
Sur Poitiers 400 à 500 personnes (personnels des centres sociaux et socioculturels de la Vienne, adhérent·es, familles, usager·ères, bénévoles) s’étaient mobilisées pour défendre ces maisons de quartier, leurs équipes et leur projet global de qualité qui répond aux besoins et attentes des usager·ères et habitant·es.
Les salaires des métiers de l’animation ont été revalorisés, décision nécessaire et indispensable pour les valoriser, et les charges s’envolent suite à l’inflation mettant toutes les maisons de quartier de Poitiers et de France en grande difficulté financière.
Leurs différentes actions menées vers et avec la population risquent de s’amoindrir au moment où les difficultés des habitant·es n’ont jamais été aussi grandes.
Face à cela, les subventions publiques ne suivent pas, l’État se désengageant de toutes les politiques sociales leur dotation aux collectivités territoriales ont diminué.
La présence d’élu·es municipaux à ce rassemblement est une preuve de l’utilité de ces structures, mais ne peut faire oublier que celleux-ci ont choisi de diminuer les subventions à certains de ces centres sociaux tandis que pour d’autres des personnels mis à disposition par la ville, partant prochainement à la retraite, ne seront pas remplacés.
Est-ce que la création de postes supplémentaires dans la police municipale de Poitiers et le rajout de caméras de vidéosurveillance remplaceront les centres sociaux ?
Quelques photos de la manifestation :